Symptômes du paludisme

Les symptômes du paludisme peuvent affecter 4 parties de votre corps : la tête, le ventre, les muscles, et la peau. Cliquez sur les différentes parties du corps pour en obtenir plus de détails.

Tête

Un léger mal de tête que l'on pourrait croire dû à un rhume peut également être un signe de malaria.

L'estomac

Vous pouvez ressentir des nausées, vomir ou avoir mal au ventre. Les symptômes de l'estomac sont souvent légers et peuvent finir par être ignorés.

La peau

Vous pouvez éprouver des cycles de frissons et de transpiration, ainsi qu'une forte fièvre. Le paludisme peut également provoquer une légère coloration jaune de votre peau (jaunisse).

Muscles

Les douleurs musculaires, les douleurs articulaires et les douleurs dorsales sont également un signe que vous êtes infecté par la malaria.

Symptômes du paludisme

Cliquez sur la zone du corps concernée pour consulter des exemples de symptômes classiques du paludisme.

Les premiers signes du paludisme sont souvent confondus avec ceux de la grippe, car ils impliquent une forte fièvre, des maux de tête et des vomissements.

Les autres symptômes sont les suivants :

1. Fatigue
2. Respiration rapide
3. Rythme cardiaque rapide
4. Diarrhée
5. Mal de gorge

Si vous tombez malade après être revenu d'un pays présentant un risque de paludisme, vous devez consulter un médecin pour faire un test de dépistage du parasite - même si vous n'avez que des symptômes légers.

La typhoïde, causée par un type de bactérie salmonelle, est une autre maladie dangereuse qui met les voyageurs en danger.

La malaria et la typhoïde sont deux types de fièvre tropicale, ce qui signifie que ce sont des infections que l'on trouve le plus souvent dans les régions tropicales du monde.

Si vous avez séjourné dans une zone tropicale, vous devez également être conscient des symptômes de la typhoïde - certains d'entre eux sont identiques à ceux du paludisme.

Si vous ne traitez pas la typhoïde, elle peut devenir très dangereuse, voire mortelle. Si vous pensez que vous avez pu être infecté, consultez immédiatement un médecin.

La période d'incubation (le temps qu'il faut pour tomber malade après l'infection) peut varier avec le paludisme.

En général, il est conseillé de surveiller de près son état de santé pendant les 4 semaines qui suivent le retour d'un pays à risque de paludisme.

Cependant, les symptômes apparaissent généralement entre 7 et 18 jours après avoir été piqué par un moustique infecté.

Différents types de paludisme

On dénombre quatre parasites différents du paludisme qui peuvent infecter l'homme. Il s'agit de :

1. Plasmodium falciparum
2. Plasmodium vivax
3. Plasmodium ovale
4. Plasmodium malariae

Le parasite le plus mortel est le Plasmodium falciparum . Cette forme de paludisme se propage très rapidement après l'infection, et sa période d'incubation est la plus courte.

Dans de rares cas, les symptômes du paludisme peuvent apparaître des années après l'infection. Cela s'explique par le fait que certains parasites (habituellement le Plasmodium vivax) peuvent vivre à l'état dormant dans l'organisme pendant de longues périodes.

Si elle n'est pas traitée, la malaria peut devenir rapidement dangereuse.

Le parasite du paludisme Plasmodium falciparum peut passer de symptômes légers à une maladie grave, voire à la mort, en moins de 24 heures.

Lorsque le paludisme s'aggrave, ses symptômes se manifesteront comme suit :

1. Crises épileptiques
2. Insuffisance rénale
3. Insuffisance hépatique
4. Glycémie Basse
5. Convulsions

Tous les types de paludisme nécessitent une action médicale rapide. Cependant, grâce à un traitement, la plupart des personnes se rétablissent complètement.

Si vous pensez avoir été infecté par le paludisme, vous devez consulter immédiatement un médecin (dans les 24 heures suivant l'apparition du premier symptôme).

Le paludisme est une infection grave qui doit être traitée immédiatement. Si vous pensez en être atteint, appelez le 112 ou rendez-vous au service d'urgence hospitalière le plus proche de chez vous.

Comme pour tous les problèmes de santé, la prévention est préférable au traitement.